lundi 28 décembre 2009

Philippines: un candidat abattu

Un responsable local, qui faisait campagne pour les prochaines élections, accompagné d'une cinquantaine de personnes circulant en convoi, a été abattu par des hommes armés qui lui ont tendu une embuscade lundi dans le nord des Philippines, a rapporté la police. Cet assassinat intervient un peu plus d'un mois après le masacre de 57 civils dans le sud du pays, dans le cadre de rivalités politiques.

Joen Caniete, chef d'un village et candidat aux prochaines élections municipales dans la ville de Dingras, dans la province de Ilocos Norte, est mort après avoir reçu plusieurs balles tirées par quatre hommes armés, a indiqué Benjamin Lusad, responsable provincial de la police. Six autres personnes, qui faisaient partie du convoi accompagnant le candidat, dont un policier, ont été blessées, a ajouté M. Lusad.

Selon le chef de la police, il est encore trop tôt pour dire si cet assassinat est lié aux prochaines élections.

Source : Le Figaro

samedi 26 décembre 2009

Philippines: 27 disparus dans une collision entre deux bateaux

MANILLE — Vingt-sept personnes sont portées disparues à la suite d'une collision entre deux bateaux dans la baie de Manille, tôt jeudi, a annoncé un porte-parole des garde-côtes philippins.

Le "Catalyn B", un bateau en bois transportant 73 personnes, a heurté un chalutier de pêche avant l'aube avant de couler, a indiqué le porte-parole, ajoutant que 46 personnes avaient pu être secourues.

"Nous recherchons encore 27 personnes --26 passagers et un membre de l'équipage-- qui étaient à bord du Catalyn B", a déclaré le commandant Armando Balilo à une chaîne de télévision locale. "Nous avons envoyé sur place des navires de secours et certaines personnes ont pu monter à bord du bateau de pêche, le Nathalia, qui est endommagé mais n'a pas coulé", a-t-il précisé.

La collision s'est produite à 02H25 locales (18H25 GMT mercredi) à la pointe sud de la baie de Manille, près de la minuscule île de Limbones.

Le "Catalyn B" avait quitté quelques heures plus tôt un petit port de la baie pour rejoindre l'île de Lubang, à 120 km au sud la capitale philippine.

La cause de l'accident n'a pas encore été déterminée.

Le Nathalia, un navire de 369 tonneaux, rentrait à son port d'attache, Navotas, au nord de Manille, après avoir pêché dans la zone des îles de la Tortue, à un millier de kilomètres au sud-ouest de Manille.

Les accidents de ferry, mode de transport indispensable dans cet archipel de 92 millions d'habitants aux milliers d'îles, sont fréquents et souvent dus au manque d'entretien des bateaux et au non-respect des consignes de sécurité.

En juin 2008, le MV Princess of the Stars avait sombré, pris dans le typhon Fengshen, faisant près de 800 morts et disparus.

Le pire accident maritime jamais survenu en temps de paix dans le monde a eu lieu aux Philippines en 1987 et fait plus de 4.000 morts quand le Dona Paz, chargé de vacanciers pour les fêtes de Noël, était entré en collision avec un pétrolier au sud de Manille.

Source : AFP

mardi 22 décembre 2009

Le volcan Mayon aux Philippines commence à cracher des cendres

LEGASPI — Le volcan Mayon, dans le centre des Philippines, projetait mardi des cendres laissant craindre une nouvelle éruption, selon les services de volcanologie de l'archipel.

"Ce n'est pas très épais, ce ne sont que quelques millimètres de cendres mais c'est justement ce qu'il y a de plus dangereux car elle est très fine", a déclaré à la télévision Renato Solidum, le chef de l'Institut de volcanologie gouvernental.

Ces particules pourraient entraîner des problèmes respiratoires, des maladies de peau et affecter les personnes pourtant mises à couvert dans des centres d'accueil à quelques kilomètres de distance du volcan.

Le gouvernement a déjà évacué plusieurs milliers de familles vivant dans un rayon de 8 kilomètres autour du Mayon. Le niveau d'alerte a été relevé à quatre sur une échelle qui en compte cinq, signifiant qu'une "éruption explosive est possible dans les heures ou les jours prochains", selon l'Institut.

Le gouverneur de la province de Albay, Joey Salceda, a fait savoir lundi que les autorités allaient procéder à l'"évacuation par la force" des récalcitrants.

L'activité du volcan, anormale depuis juillet, s'est récemment intensifiée.

Le Mayon est situé sur l'île de Luzon, à environ 300 km au sud-est de la capitale, Manille. Sa dernière éruption remonte à 2006 et la plus meurtrière à 1814, où 1.200 personnes avaient péri quand une localité avait été ensevelie sous la lave.

Source : AFP

dimanche 20 décembre 2009

Les Philippines se préparent à perdre 203 millions d’euros au profit de Dubaï

Un ouvrier pakistanais expatrié pose devant le site de construction d’un immeuble le 5 décembre 2006 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis.
Un ouvrier pakistanais expatrié pose devant le site de construction d’un immeuble le 5 décembre 2006 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. (Chris Jackson/Getty Images)
DUBAI, Émirats Arabes Unis — Tina Yorobe envoie les deux-tiers de son salaire aux Philippines chaque mois pour subvenir aux besoins de son époux et de leurs deux enfants.

Pour y parvenir, elle économise sur son logement en vivant dans une chambre avec six autres Philippins dans un quartier désaffecté de Dubaï. Près de 30 personnes vivent dans cette maison de cinq pièces.

«Je dois envoyer autant d’argent que je peux chez moi, pour m’assurer que mes enfants puissent manger et aller à l’école», dit-elle.

«Je dois travailler à l’étranger. Même quand mon mari et moi travaillons à temps plein aux Philippines, il n’y a pas assez d’argent pour nourrir toute la famille.»

Dix millions de personnes sur 92 millions de la population totale aux Philippines vivent et travaillent hors du pays. Ils envoient au pays, en moyenne, au moins 677 millions d’euros par mois.

Cependant, les syndicats aux Philippines s’attendent à ce que les sommes provenant de Dubaï baissent au niveau de 203 millions d’euros — soit à peu près la moitié de ce qui provient actuellement des Émirats du Moyen Orient.

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lundi 14 décembre 2009

Dénouement de prise d´otages aux Philippines

Les otages libérés aux Philippines sont actuellement traités dans un hôpital gouvernemental. Ils ont été relâchés par la tribu armée qui les retenaient depuis plusieurs jours. Le gouvernement avait promis en échange de ne pas poursuivre les bandits.

Cette tribu vivant dans le sud des Philippines a relâché les otages dimanche matin. Les 47 personnes ont été transportées loin de la cachette de leurs ravisseurs dans la province d'Agusan del Sur vers un hôpital gouvernemental.

Certains souffrent en effet d'hypertension occasionnée par le stress. Certains autres ont contracté des diarrhées ou de simples fièvres.

La crise a pris fin grâce à une promesse du gouvernement d'abandonner les poursuites contre les preneurs d'otages.

Les bandits armés ont aussi demandé que la police désarme leurs rivaux de la même tribu. La police a procédé à un inventaire des armes de ce groupe pour permettre la libération des otages.

Source : CCTV

dimanche 13 décembre 2009

Un commando prend une prison d'assaut aux Philippines

Un commando de militants islamistes présumés a pris d'assaut une prison de la région de Mindanao, dans le sud des Philippines, dans la nuit de samedi à dimanche, libérant 31 détenus, ont annoncé les autorités locales.

Environ 30 hommes lourdement armés ont détruit le mur de l'enceinte de la prison de la province de Basilan, située dans la ville d'Isabela, avant de libérer plusieurs détenus islamistes et détenus de droit commun, selon le vice-gouverneur provincial, Al Rasheed Sakalahul.

L'assaut a déclenché une brève fusillade. Un assaillant et un gardien de la prison ont été tués.

Au moins 31 prisonniers ont été libérés, dont des membres présumés du Front islamique Moro de libération, mouvement rebelle musulman en pourparlers avec le gouvernement philippin, et d'Abou Sayyaf, mouvement terroriste lié à Al-Qaïda, selon le général Benjamin Dolorfino.

Les forces de l'ordre et l'armée ont été mobilisées pour retrouver les assaillants et les prisonniers évadés, a précisé le général Dolorfino.

La région de Mindanao est le théâtre depuis des années d'actes de violence attribués à la rébellion séparatiste musulmane. AP

vendredi 11 décembre 2009

Un nouvel enlèvement aux Philippines

Un nouvel enlèvement d'un enseignant, attribué au groupe islamiste Abou Sayyaf, s'est produit dans le sud des Philippines où l'instabilité et les violences se sont accrues depuis le récent massacre de 57 civils, a indiqué aujourd'hui un responsable local.

Des hommes armés, soupçonnés d'appartenir à Abou Sayyaf, accusé de liens avec l'organisation islamiste Al-Qaïda, ont fait irruption au domicile d'Orlando Fajardo, dans la ville d'Isabela, sur l'île de Basilan et l'ont enlevé, a indiqué le gouverneur adjoint Al Rasheed Sakalahul.

Mercredi, la tête tranchée d'un ouvrier philippin enlevé en novembre sur la même île de Basilan par le groupe islamiste Abou Sayyaf avait été découverte dans un sac en plastique abandonné dans un parc.

Cet ouvrier avait été kidnappé avec deux de ses collègues le mois dernier. Leurs ravisseurs demandaient une rançon de 1,5 million de pesos (32.500 dollars américains).

Ses deux collègues ont pu joindre leur employeur mercredi.

Le même groupe islamiste est soupçonné d'avoir décapité un autre enseignant le mois dernier sur l'île de Jolo.

Source : AFP

jeudi 10 décembre 2009

Des bandits prennent environ 75 personnes en otage aux Philippines

Des bandits présumés ont enlevé environ 75 otages, dont des élèves d'une école primaire et des instituteurs, dans le sud des Philippines, a-t-on appris de source officielle.

Le vice-gouverneur Santiago Cane, de la province d'Agusan del Sur, a précisé que 19 hommes armés étaient entrés jeudi dans le hameau isolé de San Martin. Ils avaient été chassé la veille d'un village voisin par les autorités.

La police est à la recherche de ces hommes, qui semblent avoir pris des otages comme boucliers humains pour s'enfuir.

Les autorités locales essaient de négocier leur libération.

Le mois dernier, un convoi électoral avait été attaqué et 57 personnes massacrées dans la province de Maguindanao, dans le sud du pays, où la loi martiale a été décrétée. AP

mercredi 9 décembre 2009

Massacre aux Philippines: le clan en cause a tué 200 autres personnes

MANILLE - Le clan du gouverneur mis en cause dans le massacre de 57 personnes dans le sud des Philippines fin novembre, a tué au moins 200 autres personnes durant la période où il a dirigé la province, a affirmé mercredi la commissaire philippine aux droits de l'Homme.

"Nous évaluons ce chiffre à au moins 200", a déclaré Leila de Lima, présidente de la Commission des droits de l'Homme.

Les corps pourraient se trouver ensevelis dans des fosses communes dans la province de Maguindanao, que le clan du gouverneur Andal Ampatuan Sr dirige depuis 2001.

"Il s'agit de victimes (tuées) par le même clan et par des milices privées", a-t-elle ajouté.

Selon Mme de Lima, des témoins de ces tueries pourront désormais parler, les responsables du clan ayant été arrêtés. "Il y aura des témoins qui vont pouvoir indiquer où se trouvent ces fosses communes", a-t-elle ajouté.

Cinq officiers de police, qui ont eu connaissance de certains des meurtres, sont désormais disposés à témoginer contre le clan Ampatuan, a encore assuré la présidente de la commission.

Le clan Ampatuan est accusé d'être responsable du massacre, le 23 novembre, de 57 civils, occupants d'un convoi constitué de parents d'un rival politique et d'un groupe de journalistes.

Selon un bilan précis donné mercredi par la police, 26 femmes figuraient parmi les 57 victimes dont 32 étaient des journalistes.

La police a également indiqué mercredi que 161 personnes sont soupçonnées d'avoir participé directement au massacre.

"Nous avons jusqu'à maintenant identifié 161 personnes suspectées d'avoir participé directement au massacre", a déclaré Jesus Verzosa, directeur général de la police philippine, précisant que des policiers et des officiers de l'armée figuraient parmi ces suspects.

Plusieurs membres du clan Ampatuan, dont le gouverneur, ont été interpellés et pourraient être rapidement inculpés de meurtre ainsi que de rébellion.

Ampatuan Sr, qui soutenait la coalition au pouvoir de la présidente Gloria Arroyo avant d'en être exclu, est toujours officiellement gouverneur de la province de Maguindanao mais l'instauration de la loi martiale dans la province l'a privé de tous ses pouvoirs.

L'un de ses fils, Andal Ampatuan Jr, maire d'une localité de la province, s'était lui rendu aux autorités trois jours après la tuerie, niant en être le responsable en dépit de témoignages l'accusant. Il a été inculpé de 25 meurtres.

Le gouvernement de Gloria Arroyo avait autorisé le clan Ampatuan à disposer d'une milice armée, dans le cadre de sa stratégie de lutte contre les séparatistes islamistes actifs dans le sud du pays.

Source : AFP

dimanche 6 décembre 2009

Philippines: nouvelle cache d'armes découverte chez un gouverneur

L'armée philippine a annoncé dimanche la découverte d'une troisième cache d'armes dans la province de Maguindanao, dans le sud du pays, où la loi martiale a été décrétée la veille, après un massacre politique attribué à un puissant clan local.

Une quarantaine d'armes, dont des fusils d'assaut M-16, ont été découvertes sur une propriété supposée appartenir au gouverneur de Maguindanao, Andal Ampatuan Sr, arrêté samedi pour son implication présumée dans le massacre de 57 civils le 23 novembre, sur une île de cette province, selon le lieutenant-colonel Michael Samson, un porte-parole militaire.

«Ce n'est pas une fouille faite au hasard. Les gardiens vont être interrogés», a déclaré le lieutenant-colonel Samson à l'AFP, sur le site de la cache, découvert, a-t-il précisé, après un renseignement d'habitants de la zone.

«Ce ranch est présumé appartenir à Ampatuan Sr», a-t-il poursuivi, ajoutant que des enquêteurs de la police scientifique avaient été chargés de déterminer si ces armes avaient été utilisées lors du massacre du 23 novembre.

Samedi, les forces de sécurité avaient découvert 340 000 cartouches, plusieurs fusils d'assaut et un véhicule blindé de fabrication artisanale dans un entrepôt appartenant à la famille Ampatuan, dont quatre membres ont déjà été arrêté en lien avec la tuerie.

Jeudi, l'armée avait déjà mis au jour une cache d'armes, parmi lesquelles trois armes anti-char, cinq mortiers, des mitrailleuses et une centaine de boîtes de munitions, enterrés dans une parcelle inoccupée proche du domicile d'Ampatuan.

Le gouvernement a expliqué avoir imposé la loi martiale dans la province en raison de la menace de rébellion que faisait planer la milice à la solde du clan Ampatuan.

Vingt hommes de cette armée privée ont été interpellés samedi.

La tuerie du 23 novembre serait liée à des rivalités entre le clan Ampatuan et un clan adverse pour le contrôle politique de la province où des élections sont prévues en 2010.

Source : AFP

samedi 5 décembre 2009

Massacre aux Philippines: loi martiale dans la province de Maguindanao

MANILLE — La présidente des Philippines Gloria Arroyo a décrété la loi martiale dans la province de Maguindanao au sud du pays à la suite du massacre qui a fait 57 morts le 23 novembre dans un village de l'île de Mindanao (sud), a annoncé samedi un porte-parole gouvernemental.

"La présidente Gloria Macapagal Arroyo a pris cette importante mesure en réponse aux appels à la justice lancés par les (proches des) victimes du massacre de Maguindanao", a déclaré ce porte-parole, Cerge Remonde, à la presse.

L'armée a pour sa part annoncé avoir arrêté un gouverneur provincial impliqué, selon les enquêteurs, dans le massacre.

Des hommes des forces spéciales ont interpellé Andal Ampatuan Snr à son domicile de cette province du sud du pays peu avant l'aube, selon un porte-parole militaire de la région, le major Randolph Cabangbang.

"Il a été arrêté à 02H00 (18H00 GMT vendredi) par les Forces d'action spéciale. Il n'a pas opposé de résistance", a déclaré le major Cabangbang.

La police a également annoncé l'arrestation d'un troisième membre du clan Ampatuan pour son implication présumée dans le massacre.

Le fils du gouverneur et patriarche du clan Ampatuan, Andal Ampatuan Jr, lui-même élu local, s'était rendu aux autorités trois jours après la tuerie - présumée liée à l'élection provinciale de 2010 - niant en être le responsable en dépit de témoignages l'accusant.

vendredi 4 décembre 2009

Vaste opération militaire contre les suspects du massacre de Mindanao

AFP - L'armée philippine a investi vendredi les domiciles d'un puissant clan, auquel appartient le principal suspect du massacre qui a fait 57 morts le 23 novembre, dans un village de l'île de Mindanao (sud des Philippines), a indiqué un porte-parole militaire.

"Nous recherchons des armes", a déclaré le porte-parole régional de l'armée, le lieutenant-colonel Jonathan Ponce, à la télévision GMA, alors que des militaires, soutenus par des véhicules blindés de transports de troupes, pénétraient dans le vaste lotissement du clan Ampatuan.

Andal Ampatuan Jr, élu local et fils du patriarche du clan, Andal Ampatuan, gouverneur de la province de Maguindanao depuis 2001, s'était rendu aux autorités trois jours après la tuerie - présumée liée à l'élection provinciale de 2010 - niant en être le responsable en dépit de témoignages l'accusant.

Il a été inculpé de 25 meurtres jusqu'ici et, selon les autorités, des inculpations supplémentaires pourraient lui être signifiées.

Interrogé sur l'hypothèse que les armes recherchées pourraient avoir servi dans le massacre du 23 novembre, le lieutenant-colonel Ponce a répondu: "c'est possible. Nous examinons cela".

La police a également inculpé Ampatuan Sr et quatre autres membres de la famille pour leur rôle présumé dans la tuerie. Ampatuan et son fils appartenaient à la coalition de la présidente Gloria Arroyo, avant d'en être exclus après le massacre.

Selon la police, Ampatuan Jr et une centaine de ses sbires ont tué par balles les occupants d'un convoi, au sein duquel se trouvaient notamment des parents du rival du clan à l'élection provinciale prévue l'an prochain, ainsi qu'un groupe de journalistes.

Parmi les tués, figurent 27 journalistes et au moins 22 femmes.

Le rival politique en question, Esmael Magudadatu, a affirmé que la tuerie avait été perpétrée pour le dissuader de se présenter au scrutin, le gouverneur actuel voulant réserver le poste à son fils âgé d'une quarantaine d'années.

Philippines: envoi de plus de troupes pour contenir les suspects du massacre

Les Forces armées des Philippines ont envoyé jeudi des centaines de troupes supplémentaires à Sharif Aguak, la capitale de la province de Maguindanao dans le sud des Philippines, pour contenir les membres du clan politique des Ampatuans, accusé d'avoir massacré au moins 57 personnes la semaine dernière.

Lors d'un communiqué à la presse, le chargé des affaires publiques de l'armée philippine, le lieutenant-colonel Romeo Brawer, a indiqué que le déploiement du 33ème Bataillon d'infanterie en provenance de Lanao del Sur fait aussi partie de leur préparation à la probable délivrance des mandats d'arrêt contre les autres membres de la famille.

Au total, quatre bataillons sont actuellement stationnés à Sharif Aguak, où les Ampatuans ont deux "résidences principales", y compris un hôtel particulier en face du capitol, et les deux sont gardés par l'armée.

"Nous avons ajouté un autre bataillon d'infanterie à Sharif Aguak, le siège du gouvernement de Maguindanao. Leur mission est d'assurer la sécurité dans la région et nous devons aussi envoyer des renforts là-bas pour être prêts en cas de déclenchement de la violence", a-t-il expliqué.

"L'objectif du déploiement d'un autre bataillon est d'intensifier les mesures de sécurité dans cette région, surtout que nous nous attendons peut-être à des futures émissions de mandats d'arrêt par la Police nationale philippine. Le travail de l'armée est d'aider à sécuriser la région", a expliqué Brawner.

La police nationale philippine a recommandé de porter plainte contre davantage de membres du clan des Ampatuans en rapport avec le massacre du 23 novembre.

Actuellement, seulement le maire de la ville de Datu Unsay, Andal Ampatuan Jr., est en détention et accusé de plusieurs meurtres.

Source: xinhua

jeudi 3 décembre 2009

Philippines : Mille policiers remplacés après le massacre

"Le gouvernement a annoncé le 2 décembre que 1 092 officiers de police allaient être remplacés dans la province de Maguindanao (île de Mindanao, sud), alors qu'une partie d'entre eux sont soupçonnés d'être impliqués dans le massacre du 23 novembre", relate le quotidien de Manille.

Cinquante-sept cadavres avaient été retrouvés après un sanglant règlement de comptes politique. Les autorités ont précisé que ce vaste mouvement de personnel avait aussi pour objectif de garantir l'indépendance de l'instruction en cours.

Source : The Manila Times

mercredi 2 décembre 2009

Philippines: Imelda Marcos candidate

L'ancienne première dame des Philippines, Imelda Marcos, a annoncé mercredi qu'elle avait déposé sa candidature aux élections législatives de mai 2010 dans la province septentrionale d'Ilicos Norte, fief de son défunt mari.
"Elle prend cette candidature très au sérieux, elle ne reviendra pas sur sa décision", a indiqué Danny Rubio, avocat de la veuve aujourd'hui âgée de 80 ans. L'ancienne première dame espère remplacer son fils Ferdinand Marcos Jr. parti briguer un siège au sénat.
Imee Marcos, la fille aînée d'Imelda, est, elle, candidate au poste de gouverneur dans cette province.

mardi 1 décembre 2009

Philippines : la présidente annonce sa candidature au Congrès en 2010

La présidente philippine Gloria Macapagal-Arroyo a annoncé lundi avoir décidé de briguer un siège au Congrès en 2010 pour sa ville natale dans le second district de Pampanga.

A la radio du gouvernement, la présidente a assuré qu'elle restera "résolument au contrôle du gouvernement" jusqu'à ce qu' elle remette sa démission le 30 juin 2010 et qu'elle passera un minimum de temps sur les activités liées à la campagne électorale.

Mme Arroyo a indiqué qu'en se présentant au Congrès, elle répondra à l'appel lancé par ses électeurs et à son désir de fonctions officielles.

"Les habitants de ma ville natale dans le second district de Pampanga me demandent de rester aux fonctions officielles. Aussi, après réflexions, j'ai décidé de répondre par l'affirmative à leur appel. A cette fin, je présenterai ma candidature pour le Congrès afin de servir les gens de ma province qui travaillent durement", a-t-elle expliqué.

La présidente a souligné qu'alors qu'elle "a vraiment hâte de démissionner du poste de présidente à la fin de mon mandat, je pense aux différents moyens de rester engagées".

Elle a affirmé qu'une fois élue, elle continuera de lutter pour réduire la pauvreté, développer l'économie, créer des emplois et fournir des services essentiels aux familles ordinaires à Pampanga " à un poste plus proche de la population".

Le chef de l'Exécutif a assuré que sa candidature au Congrès ne compromettra pas ses devoirs présidentiels.

"Laissez-moi être claire : Je garderai fermement le contrôle de notre gouvernement national jusqu'à mon dernier jour en poste. En tant que présidente, mon premier engagement est pour le pays que nous aimons tous. Ma candidature au Congrès sera spirituelle mais secondaire à mes devoirs de présidente", a-t-elle conclu.

Source: xinhua