mardi 15 septembre 2009

Reportage ce soir sur un commissariat aux Philippines

Chaque mardi, dès aujourd'hui et durant un mois, France 5 propose à 20h35 la série documentaire Commissariats du monde. Des Philippines au Mexique, en passant par le Maroc et l'Ukraine, quatre épisodes inédits s'intéressent à différentes régions du globe au travers de leurs commissariats de proximité.


Ce mardi, les Philippines. Le premier volet de cette collection s'arrête dans un commis­sariat de Davao, ville des ­Philippines en plein essor. Le réalisateur y filme les affaires courantes : vol à la tire, escroquerie, coups et blessures, alcoolisme… Le commissariat, où la police applique des pratiques calquées sur le modèle américain, se trouve transformé en un petit théâtre de la comédie humaine. La première scène donne le ton : un enfant de 8 ans est arrêté pour vol à l'étalage. Le dialogue s'engage sur le thème de la prévention. La police joue en effet un rôle social d'accompagnement. Après un avertissement, le gamin est reconduit chez lui en échange d'une promesse de bonne conduite.


Il n'en va pas de même pour des adolescents pris la main le sac. Immédiatement emmenés au commissariat, ils sont interrogés par la police, qui se met en quête d'informations et de témoignages sur leur compte. Dans cet intervalle, les prévenus sont conduits en cellule aux côtés de ­personnes plus âgées, ne leur témoi­gnant que peu d'empathie. Difficiles, les conditions de détention auxquelles sont confrontés les jeunes s'inscrivent en décalage avec la volonté affichée de faire de la prévention… Malgré tout, les policiers semblent vouloir trouver des solutions.


Ce premier documentaire invite à découvrir la réalité actuelle des Philippines à ­travers la gestion quotidienne de délits mineurs. Des images qui permettent aussi d'appréhender le rapport des citoyens à la loi, mais également les mentalités ainsi que les réalités sociales et culturelles. Le parti pris du réalisateur, Jérôme Bouyer, est de choisir, pour leur personnalité, deux ou trois policiers, et de les suivre dans leurs interventions. De nature plus ou moins importantes, celles-ci structurent la narration.

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