Les Philippins se préparaient vendredi à affronter des vents violents et de fortes pluies à l'occasion du passage d'un nouveau typhon en l'espace de huit jours. Des dizaines de milliers de personnes quittaient les zones situées à faible altitude alors que les opérations de nettoyage étaient suspendues dans la capitale toujours sous les eaux.
La présidente Gloria Macapagal Arroyo a déclaré un "état de catastrophe" nationale, ordonnant les évacuations des populations dans six provinces se trouvant sur le chemin du typhon Parma, qui devrait toucher l'île principale de Luzon samedi en milieu d'après-midi.
Parma menace d'entraîner de nouvelles destructions après une série de catastrophes qui ont déjà coûté la vie à plus de 1.500 personnes en un peu plus d'une semaine en Asie et dans le Pacifique, avec le séisme de mercredi en Indonésie, le tsunami de mardi dans les îles Samoa et le passage du typhon Ketsana en Asie du Sud-Est.
Cedric Daep, un haut responsable chargé de la gestion des catastrophes naturelles dans la province d'Albay aux Philippines, a déclaré que près de 50.000 personnes avaient été évacuées par les autorités locales vers des abris situés dans des zones plus élevées.
La police et l'armée aidaient les habitants à quitter les zones inondables ou sujettes aux glissements de terrain, dans le nord et l'est, où de fortes pluies sont tombées vendredi.
"Notre objectif, c'est zéro victime", a expliqué Cedric Daep à l'Associated Press.
Des quartiers de Manille, la capitale, étaient toujours sous les eaux, à la suite des plus graves inondations depuis 40 ans causées par le typhon Ketsana samedi dernier. Près de 300 personnes ont été tuées et plus de deux millions d'autres ont vu leur logement inondé.
A Quezon City, les habitants ont renoncé aux opérations de nettoyage après le passage de Ketsana, pour tenter de mettre leurs biens en sûreté face au risque de nouvelles inondations.
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